figure libre 2

La mer gronde et crache son écume blanche sur cette plage immense l'homme est inquiet.
L’air est moite et son ciré jaune transpire dans ce matin brumeux
Il va, il vient ... repasse sur les traces de cette femme qui marchait à reculons
le talon fut léger et se perd sur le sable sec. La brise qui souffle en rafale à effacé la trace.
il est là, a l'intersection exact de cette hyperbole complexe. Mélancolie latente.
Un pécheur au loin à jeté sa ligne. Longue canne blanche dressait comme une sagaie dans ce matin épais.
L’air est lourd, un chien étouffe une plainte.
Le ciel gris la mer blanche l'homme en jaune s’éloigne enfin.
Le chien apparaît, fier carnassier la truffe noire les sens aux aguets
Il trottine à la limite humide de la marée montante.
L’homme en jaune s’arrête
Le chien s’arrête.
Le pécheur tend sa canne.
Le bruit du moteur est distinct
ronronnement familier d’un moteur bien huilé puis plus rien … Une portière claque !
Un éclair de soleil glisse sous les nuages
L’homme en jaune court sur la dune
Le fil se tend la canne se courbe
Le chien grogne poils hérissé applati sur le sol
Un eclair d’argent glisse sur le sable
deux portiéres claquent le bruit du moteur s’éloigne sous un soleil laiteux